Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Ma vengeance...


Par : La-plumeuh
Genre : Action, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 10/04/2011 à 17:54:40 par La-plumeuh

Arnaud hurla:
-"Rendez-moi mon sac!
-Viens le chercher.
-Nonnn, arrêtez!
-Mais, qu'est-ce que je vois, un portable.
-On va en faire de la bouillie!
-Soyez sympa, s'il vous plaît.
-Pas de sympathie pour les personnes de ton espèce."
Je vois mon portable tomber sur le sol et un pied le réduire en miettes.
-"Reprend ton sac et casse-toi!
-Vous avez détruit mon portable.
-Casse-toi "
Je récupère mon sac, m'approche des restes de mon portable et vois cette bande de crétins s'enfuir. C'est leur petit plaisir de faire de ma vie un enfer. Personne ne dit rien, et moi je patiente. J'ai omis de me présenter. Mon nom est Arnaud, j'ai seize ans et je suis au lycée. Je suis brun avec des yeux verts, je mesure 1m68 et pèse cinquante-quatre kilos. Je suis un garçon assez discret, pas bavard et pas très brillant en classe. Enfin bon, je ne vais pas m'attarder.
A la cantine, je n'y mange pas souvent. A chaque fois ils se débrouillent pour faire tomber mon plateau qui s'écrase et donc mon repas et gâché. Je ramasse le tout, sans rien dire et dépose ce qu'il reste sur une table puis m'en vais.
Dans la cour, il n'y a pas grand-chose à faire alors je patiente jusqu'à la reprise des cours. Seulement mes tourments ne sont pas finis. Les revoilà. Ils se dirigent vers moi, des dosettes de ketchup et de mayonnaise à la main. Ils déchirent le papier et m'en aspergent le visage, moi je ne dis rien. A quoi bon, un groupe contre une personne, je ne fais pas le poids. Ils sont déjà repartis, je dégouline de ketchup et de mayonnaise. En me dirigeant vers les toilettes, j'entend des rires, j'y suis habitué. Riez, allez-y.
Les toilettes sont vides, enfin c'est ce que je pensais. Ils sont encore là. Sûrement une nouvelle idée pour me rabaisser ou me ridiculiser.
En voilà un qui m'attrape le bras, un autre qui me pousse vers la cuvette des toilettes. On m'attrape par le cou et ... plouf, un bruit sourd et délicat résonne dans la pièce. Ma tête, mon visage sont mouillés. On force encore plus sur mon cou, je manque d'air, suffoque. Soudain, je sens l'air entrer dans ma bouche, mes poumons se regonflent. Je respire à nouveau sans difficulté. Ils ricanent puis s'en vont.
Leur comportement est affligeant. Me rabaisser, les amuse.
Ils sont partis mais je sais qu'ils me préparent à de nouvelles humiliations.
La cloche sonne. Enfin...
C'est le moment de reprendre les cours mais avant, je dois récupérer mon sac.
Casier 524. J'ai un mauvais pressentiment. Il vient de se confirmer. Mon cadenas a disparu et mon casier est ouvert. Bien sûr, mon sac n'y est plus, c'était à prévoir. La bande a de nouveau frappée. 


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